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ARSKAN : 3 Questions à Jean-Gabriel Grivé, Fondateur & CEO de la société Arskan

18 mai 2018

Lancée sur le marché de la dématérialisation en 3D et de la réalité virtuelle avec une offre pour les professionnels, la startup Arskan ambitionne de prendre sa place sur un marché qui pèse déjà aujourd’hui quelques 300 millions de dollars dans le monde, et pourrait atteindre les 150 milliards à l’horizon 2030.  Dotée d’une technologie exclusive développée au sein du LIRIS et qui lui a été licenciée par Pulsalys, Arskan signe des contrats avec ses premiers clients pour une solution donnant accès à une maquette numérique en accès sécurisé sans les contraintes de l’imagerie 3D.

3 Questions à Jean-Gabriel Grivé, Fondateur & CEO de la société Arskan

PULSALYS : Pourquoi avez-vous voulu créer la société Arskan et pourquoi ce logo éléphant origami ?

Alors que j’étais Directeur Commercial B2B chez Nespresso, j’ai eu l’envie de créer une société et j’ai cherché une idée ! La digitalisation est apparue à mes yeux comme un secteur d’avenir. Au départ en 2014, le projet Arskan était plutôt orienté vers l’art, autour du scan de l’art et de l’art du scan (d’où le nom choisi), puis une étude de faisabilité a montré que le marché était mature pour la digitalisation du papier d’entreprise. Je cherchais alors un marché de niche (dans le domaine du tissage ou de la maroquinerie). La problématique rapidement identifiée est qu’il était difficile de visionner et manipuler des fichiers en 3D sur internet. Par conséquent il était impossible de visiter virtuellement un lieu avec une « bonne » réalité.  Les laboratoires privés hébergeaient « à l’époque » (il y a 3 ans encore !) leurs données sur des serveurs 3D aux Etats-Unis. J’ai alors identifié un petit laboratoire spécialisé dans les serveurs en 3D, puis travaillé avec Novacité, et le projet de co-maturation a pu démarrer avec la SATT Pulsalys que j’étais allé rencontrer. L’éléphant a été choisi comme logo car il symbolise la puissance et la mémoire. Pour notre société, il représente la stabilité, la sagesse et la puissance de notre technologie qui compresse par 50 fois.

PULSALYS : En quoi Pulsalys vous a aidé et comment vous projetez-vous ?

En intégrant la technologie développée par les chercheurs Guillaume Lavoué et Florent Dupont au sein du LIRIS, et avec le concours de l’ingénieur maturation Pierre Gueth embauché par Pulsalys, Arskan s’est doté d’une véritable barrière à l’entrée.  Je suis heureux d’avoir été sélectionné par Pulsalys pour son programme d’accompagnement et de co-maturation de startup à potentiel. Le soutien de Pulsalys et de ses équipes sur la durée, aujourd’hui concrétisé par l’intégration de notre ingénieur et par la signature de la licence d’exploitation, procure à Arskan un véritable coup d’accélérateur.

PULSALYS : Quelles sont aujourd’hui les perspectives de développement que vous envisagez ?

Après avoir dématérialisé un premier parking pour notre premier client et bêta-testeur Lyon Parc Auto (LPA), et ainsi réalisé notre preuve de concept, nous avons l’objectif de dématérialiser l’ensemble des parkings de LPA et de réaliser une maquette numérique disponible pour tout type de lieu.

Le domaine de la sécurité est également un domaine qui présente de nombreux besoins non satisfaits… et offre donc des opportunités. Une loi est actuellement en cours de rédaction pour obliger tous les lieux sensibles menacés par de potentiels actes terroristes à être en mesure de fournir des plans en 3D. Notre conseiller scientifique Jean-Jacques Richard, expert en sécurité, va nous aider à développer des outils pour le GIGN et l’objectif sera de faire un essai avec ce dernier à travers la société Haxxom afin de réaliser la preuve de concept. Nous pourrons créer un outil spécifique qui sera alors disponible et utile pour scanner toutes les scènes de crime en 3D.